Lucas & Clélie
Oh girl, can we try one more, one more time?

And girl what a mess I made upon your innocence And no woman in the world deserves this But here I am asking you for one more chance } La semaine avait été longue et chargée, mais surtout très forte en émotion pour le Serpentard qui avait définitivement besoin de décompresser ce soir. Plus tôt dans la semaine, il avait croisé son ex-copine Clélie Fitz. Il avait ressentit à ce moment là une telle joie de la retrouver et son attirance envers la jolie Gryffondor était évidente. Non seulement cela : il voulait recommencer avec elle, à zéro. Vous avez bien compris, Lucas voulait se mettre en couple avec elle. Fini les flirts, fini les aventures d’un soir, il voulait une vraie relation maintenant et c’était avec elle qu’il voulait vivre tout cela. Malheureusement, il savait bien qu’il lui avait brisé le cœur et que la blessure était encore fraîche, ce serait tâche difficile de la reconquérir mais surtout de lui démontrer qu’il était sérieux, mais déterminé de nature, il était confiant d’y parvenir.

C’est donc tard en ce vendredi soir qu’il termina enfin son devoir de défense contre les forces du mal qui lui avait pris trois bonnes heures qu’il s’étira, regardant autour de lui dans la salle commune : désert. Tout le monde devait avoir quitté pour le pays des rêves. Tant pis! Il s’occuperait tout seul, car il n’était pas encore fatigué aussi étonnant soit t-il. Ayant donc un grand besoin de se détendre un peu, le Serpentard se dirigea vers son dortoir et c’est en faisant le moins de bruit possible qu’il chercha dans sa maille son paquet de cigarette. Il fumait le tabac moldu depuis quelques années, déjà. Il savait bien que c’était une très vilaine habitude, mais une fois que nous en avons pris goût il était très difficile d’arrêter. Et puis ce n’était pas comme s’il fumait comme une véritable cheminée, à peine quelques unes par semaines ainsi qu’en grand moment de stress.

Soit, Lucas quitta son dortoir, paquet de cloppes en main et veste enfilée puis quitta la salle commune des verts et argents. Il traversa les cachots en se méfiant, toujours sa baguette parée en cas d’attaque soudaine. Une fois arrivé au rez-de-chaussée, un petit bruit au loin le fit légèrement sursauter. Aussitôt, il se cacha dans une alcôve d’mur et attendit un moment, regardant autour pour voir ce qui faisait ce bruit. Le jeune homme serra sa baguette magique avec sa main en continuant de chercher autour ce qui faisait ce bruit, qui se répéta. C’était des bruits de pas, il n’était pas seul et il les sentit se rapprocher…

Lucas & Clélie
Oh girl, can we try one more, one more time?

Non seulement quelqu’un semblait s’approcher de la cachette du jeune homme, mais en plus, d’autres pas se firent entendre un peu plus loin. Vraiment, par quelle espèce de malchance était t-il frappé, ce soir? Il ne pouvait pas tout simplement aller fumer tranquille et aller se détendre? Hé bien tant pis. S’il voulait sortir prendre un peu l’air, il devrait attendre encore un peu le temps que la voie soit complètement libre et qu’il puisse enfin sortir. C’est en restant dans sa cachette, la baguette en main prêt à attaquer s’il en aurait besoin qu’il attendit donc sagement dans sa cachette. Alors qu’il croyait avoir la cachette parfaite, il sursauta légèrement quand il fut rejoint dans sa cachette. Levant alors sa baguette pour attaquer, il se rendit compte qu’il ne s’agissait pas d’un ennemi, mais en fait de Clélie, ce qui fut une grande surprise pour lui. Était-ce un hasard qu’ils se retrouvent encore, ces deux là?! Il se surprit à sentir le rouge lui monter aux joues quand il se retrouva si près d’elle, et fut bien attention à ne pas faire de bruit puisqu’elle semblait se cacher également. Depuis qu’il l’avait invité officiellement au bal, ce jour là à la bibliothèque et lui avait déclaré sa flemme, lui annonçant du même coup qu’il avait prit la décision de cesser enfin d’être un coureur de jupons, il se sentait un peu gêné face à la Gryffondor. Oui, oui, Lucas James Miller, gêné, c’était possible! S’il avait débordé de confiance en lui déclarant le tout, il avait surtout peur de faire un mauvais pas ou de tout foutre en l’air, encore une fois. Il savait que la moindre erreur avec elle serait impardonnable. Ils s’étaient embrassés, ce jour là. Bien entendu, il fut heureux qu’elle ne le gifle pas, ce qui ne l’aurait pas étonné venant de la jeune femme qui avait tout de même tout un caractère. Au contraire, ce fut un beau baiser et il se souvint encore de la douce sensation ressentie à ce moment là. Ce n’était pas une simple envie de s’amuser, qu’il ressentait envers elle. Non, c’était une réelle attirance. Mais que faisait t-elle donc dans les couloirs à une heure pareille?! Il allait lui demander, quand elle plaqua sa main sur sa bouche, lui prit la main et l’entraîna dans une cachette avec elle, dans un coin sombre.

La voix du concierge résonna dans le hall d’entrée. Lucas sentit la colère monter légèrement monter en lui quand il entendit la façon dont il avait appelé Clélie. Quel culot, celui là! Mais bien que frustré, il se retint de sortir de sa cachette ce qui ne fut pas le cas de la Gryffondor qui semblait carrément prête à se pointer le bout du nez. Alors là, pas question qu’il la laisse se mettre les pieds dans les plats! Il prit sa main et la retint, l’attirant lentement vers lui et se dirigeant d’un pas silencieux et lent vers le hall d’entrée : le concierge continuait sa route en sens inverse, sans cesser de grogner sur son passage alors que les deux élèves se retrouvèrent enfin dehors. Loin du concierge.

Un bon vent frais soufflait à l’extérieur, les étoiles illuminaient le ciel sombre. Lucas tourna son regard vers Clélie.

« Tu avais envie d’une ballade nocturne? » Ne put s’empêcher de demander le jeune homme en rangeant sa baguette dans sa poche et sortant du même coup son paquet de cigarettes.

Lucas & Clélie
Oh girl, can we try one more, one more time?

C’est sans lâcher sa main que Clélie accepta de le suivre sans la moindre protestation. En même temps, c’était plutôt difficile de protester étant tout les deux pris dans une situation assez délicate. Au moindre bruit, le concierge se rendrait compte de leur présence, les surprendraient et bonjour les problèmes! Certes, Lucas était un abonné aux retenues, mais il avait présentement beaucoup trop de travail à faire et d’études à faire, il n’avait pas le temps de se faire coller présentement. Ainsi, les deux jeunes quittèrent le château sans trop de mal et arrivés à l’extérieur, elle n’avait toujours pas lâché sa main. Elle lui demanda alors si le concierge allait faire quelque chose à Cœur de Palmier.

« Il est beaucoup trop bête pour cela, et Cœur de Palmier est beaucoup trop rapide pour lui. » Lui assura Lucas en caressant doucement sa main avec son pouce. Il savait qu’elle tenait énormément à cette créature. Pour sa part, il n’avait pas d’animal de compagnie, chose qu’il regrettait légèrement : il n’en avait jamais eu car il avait peur de ne pas lui accorder assez d’attention ou bien d’oublier de s’en occuper. Un animal de compagnie, c’était un être vivant et il ne fallait pas oublier les choses essentielles comme le nourrir, lui donner de l’affection et tout ce qui venait avec. C’était parfaitement le genre du Serpentard d’oublier de nourrir son animal et étant un grand sensible sous ses allures de dur, il savait qu’il se culpabiliserait longuement si quelque chose arrivait à la créature.

Après lui avoir demandé si elle faisait une ballade nocturne, elle lui dit alors d’un haussement d’épaule que c’était un peu déprimant de le faire tout seul, lui lâchant la main. « Mais maintenant que nous sommes tout les deux à l’extérieur, pourquoi pas? » Lui demanda t-il. Après tout, ils ne pouvaient pas rentrer tout de suite au château puisque le concierge était probablement en train de rôder, cherchant qui traînait à une heure pareille ou bien en train de courir après Cœur de Palmier. Scène qui semblait d’ailleurs assez amusante aux yeux du Serpentard : imaginer cet idiot de concierge poursuivant une grenouille. Évidemment, le concierge en question n’était pas Joachim, soit l’autre concierge avec lequel Lucas s’entendait assez bien. Il était jeune également et il l’aimait bien. C’est alors que Clélie se rendit compte de ce qu’il allait faire, soit fumer, et qu’elle se mit à protester. Le jeune homme fut si surpris de sa réaction que sur le coup, il n’eut guère le temps de faire quoi que ce soit qu’elle lui débitait déjà des statistiques. « Mais Clélie, je… » Impossible de glisser un mot : elle continua et fut impossible à arrêter.

C’est alors qu’elle lui dit quelque chose qui fit un déclic dans sa tête : elle le blâma de ne pas penser aux gens qui l’aimaient. « Comme toi, par exemple? » Demanda t-il, sans pourvoir s’empêcher de sourire. Cette idée lui plaisait bien. Il finit par reprendre le paquet en tirant dessus et le ranger dans sa poche. « Je n’en fumerai qu’une, rien qu’une et ce sera ma seule de la semaine. »

Lucas & Clélie
Oh girl, can we try one more, one more time?

La raison pour laquelle il ne se moquait pas de Clélie qui s’inquiétait pour sa grenouille, c’était parce qu’il la trouvait mignonne, tout simplement. Il savait qu’elle tenait énormément à cette charmante petite créature. Et puis il devait l’avouer, Cœur de Palmier était une grenouille très attachante. Il sourit quand la jeune femme lui confia qu’un jour, le chat d’un de ses copains de Serpentard avait tenté de manger la pauvre grenouille. « Si j’avais à parier, je parierais certainement sur Cœur de Palmier, ce chat va courir très longtemps. Il est presque aussi bête que le concierge. » Dit-il, sachant bien à quel chat elle faisait allusion. Il l’avait d’ailleurs surpris quelques fois courir après son ombre et tenter de l’attraper en fonçant dans le mur. Il était d’une telle stupidité.

« Nah, je n’attends personne. J’allais seulement prendre l’air. Mais si tu veux me tenir compagnie… » Dit-il en haussant également des épaules sans cesser de sourire. Bah quoi ? Au fond ouais, c’était ce qu’il voulait. Il approuva d’un signe de tête quand elle lui demanda si elle avait bien compris tout les deux. Elle semblait étonnée, à se demander pourquoi. C’était pourtant simple : il refusait de lâcher le morceau. Il lui avait dit qu’il l’aimait et voulait retourner avec elle, mais elle ne l’avait pas cru. Il ne lui restait qu’à lui prouver qu’il était sincère, de passer de la parole aux actes autrement dit et il travaillait présentement très fort là-dessus. Elle lui attrapa le poignet pour qu’il le regarde droit dans les yeux, ce qu’il fit quand elle lui dit qu’elle ne comprenait pas. « Ce n’est pas une période, je veux t’avoir avec moi pour de vrai. Ce que je t’ai dit à la bibliothèque tient toujours… » Avoua t-il, sans la quitter des yeux.

Sans démordre de son idée, Clélie persista en lui disant qu’elle l’avait quitté pour une durée de huit mois et que depuis il faisait n’importe quoi, ce qui le fit rigoler. « Reviens, Clélie, ramène-moi dans le droit chemin ! » Dit-il en riant. Il vut alors ses joues rougir quand il lui fit savoir qu’il voyait bien son attirance envers lui. Elle recommença alors à insister pour ne plus qu’il touche à ces horreurs de cigarettes. La Gryffondor s’empara de son paquet et le cacha derrière son dos : voilà, plus de cigarettes. Certes, il trouvait cela un peu frustrant puisque son envie première en venant prendre l’air ce soir était de fumer. Mais si Clélie protestait à ce point et rôdait autour, il allait probablement changer de plans de soirée. Elle lui dit alors qu’il pouvait utiliser ses onze minutes pour quelque chose de beaucoup plus agréable, ce qui le fit grandement sourire. « Bon, d’accord, d’accord, je ne fumerai pas... » Dit-il en regardant la jeune femme.

Il se mordilla la lèvre et la laissant s’approcher doucement de lui. « Onze minutes…comment vais-je les occuper ? » Dit-il en faisant mine de réfléchir. Il se retrouvait à présent tout près d’elle. De sa main, il prit la sienne et entrelaça ses doigts entre les siens avant de caresser délicatement ses lèvres avec les siennes, tout juste avant de l’embrasser.

Lucas & Clélie
Oh girl, can we try one more, one more time?

L’attachement de la jeune femme envers son attachante grenouille amusait le Serpentard. Dans le bon sens du terme, pas méchamment. Il aurait aimé lui aussi pouvoir ressentir un tel attachement envers un animal de compagnie, avoir un copain pour lui tenir compagnie, mais il n’en avait jamais réellement eu le temps. La voir si attachée lui donnait presque envie de tenter l’expérience. Un chat l’aurait bien intéressé, mais étant donné les circonstances présentes, ce n’était peut-être pas l’option idéale. Peu importe, il aurait amplement le temps de réfléchir à tout cela plus tard. Tout pouvait attendre, présentement il était avec Clélie et il devait profiter du moment présent avant qu’elle ne lui file entre les doigts comme autrefois. Serrant ses doigts, elle le remercia pour tout.

« Ce n’est rien… » Assura t-il sans lâcher sa main. Puis c’est alors que quelques instants plus tard, elle fit part de son intention de partir. Oh, non ! Hors de question, allait t-il dire. Mais il voyait bien qu’elle ne semblait pas pouvoir – ou vouloir ? – bouger. Comme si elle n’était pas si mécontente que cela de rester en sa compagnie en cette heure si tardive. Quelques secondes à peine après avoir prononcé ses paroles, elle décida de finalement rester encore cinq minutes. Mais ça, c’était ce qu’elle disait. Et s’il lui donnait envie de rester plus longtemps ? Il sourit à cette idée. « Tant mieux. » Ne pouvait t-il s’empêcher de lui dire avec un sourire en croisant son regard.

« Pourquoi donc ? Cela te perturbe ? » Lui demanda t-il avec un grand sourire quand elle lui dit de cesser d’être comme cela. D’être adorable ? Romantique ? De lui prouver qu’il était sérieux ? Cela ne faisait que commencer ! Elle lui confia ensuite ce qui l’effrayait, ce qui n’étonnait guère le Serpentard : qu’ils se remettent ensemble et qu’il aille encore voir ailleurs. « Je suis désolé, Clélie…je sais que mes paroles ne guériront pas ta blessure…mais je t’assure que je suis sérieux quand je dis que les histoires d’un soir, c’est du passé. Je suis passé à autre chose, maintenant… » Lui dit-il, sans la quitter du regard. Il comprenait également que c’était difficile de lui faire confiance. Oui, oui, il comprenait ! Il avait gaffé dans le passé mais les erreurs font parties de la vie, de l’apprentissage et il avait appris de cette erreur. Il ne voulait plus perdre Clélie. Il savait que la confiance ne tenait qu’à un fil et était brisée très facilement.

Lucas ne put s’empêcher de rigoler quand la jeune femme se mit à le frapper doucement sur le torse avec ses petits poings en croyant qu’elle était menaçante. « Sainte-Clélie, cela te va bien, non ? Tu n’aurais pas envie de te déguiser en cela pour Halloween ? » Demanda le jeune homme, sans cesser de rigoler en imaginant bien Clélie débarquer vêtue ainsi. Il cessa de rire doucement quand elle lui dit qu’elle souhaitait que sa vie soit la plus belle possible. « Elle serait très belle à tes côtés…mais dis-moi, pourquoi le fait que j’aie une belle vie suscite un tel intérêt ? » Ne put t-il s’empêcher de lui demander, tout de même amusé.

Onze minutes ? Ce n’était pas les idées qui manquaient au jeune homme sur comment les occuper : il embrassa la Gryffondor, qui se laissa faire et qui même se permit de lui caresser le torse en prolongeant le baiser. Pourquoi pas ? Cependant, elle s’arrêta soudainement en lui faisant savoir qu’elle n’agissait pas ainsi en tant que petite amie mais comme médicommage, ce qui fit bien rire Lucas. « Et depuis quand tu as envie d’être médicommage, dis-moi ? Et puis avec toi dans les parages, aucun danger que je devienne accro à autre chose. » Lui dit-il en lui faisant un clin d’œil avant de sourire quand elle lui dit qu’elle préférait qu’elle l’embrasse qu’il ne s’empoisonne avec ses cloppes. « Allez, viens là… » Dit-il en déposant délicatement sa main sur sa taille, recommençant à l’embrasser langoureusement.

Entre deux baisers, il sépara ses lèvres lentement quand elle lui dit qu’ils ne se souviendraient plus tout les deux de cette soirée. « Mh-hum…je ne suis pas convaincu. » Dit-il avant de reprendre leur baiser.

Lucas & Clélie
Oh girl, can we try one more, one more time?

Clélie allait craquer, il le voyait venir et le sentait bien : il savait bien qu’elle ne pourrait pas résister très longtemps parce qu’elle était visiblement encore très attachée à lui, et ce même si elle tentait par tout les moyens possibles de dire le contraire. C’était à son avantage puisque son but était de la reconquérir et c’était d’ailleurs pourquoi il était si en confiance dans ses tentatives de rapprochement. Il savait que ce n’était pas impossible et savait également qu’à force d’insister, elle finirait par succomber. Pour sa part, il ne pouvait s’empêcher de sourire quand elle avouait qu’il n’était pas sympa de lui infliger un truc pareil. « Mais justement, c’est le but que tu me crois. » Ne pouvait t-il s’empêcher de lui dire. Puis c’est alors qu’elle avoua tout ce qu’elle avait sur le cœur. Ce qui faisait en sorte qu’elle avait du mal à le croire et à lui accorer une seconde chance. C’est avec attention que Lucas écoutait ce que la Gryffondor lui avoua en approuvant quelques fois d’un petit signe de tête.

« Oui, je sais que j’ai été le pire des idiots et je le regrette très sincèrement. Tu vas croire que je me répète mais je te le dirai autant de fois que tu auras besoin de l’entendre. Laisse-moi te prouver que je mérite une autre chance. Je sais que je ne le mérite pas, mais si tu accepte de m’en accorder une autre, je ne te briserai pas le cœur une seconde fois. » Lui avoua t-il, sans la quitter des yeux. Il savait maintenant ce que c’était d’avoir mal et de souffrir amoureusement. Il savait ce que c’était d’avoir peur de perdre quelqu’un et il refusait que cela se produise. Il ne voulait pas que Clélie lui file entre les doigts parce que pour la première fois de sa vie, il aimait avec son cœur.

Le Serpentard rigola quand elle lui dit qu’elle était une sainte tout les jours et qu’elle était un ange. « Oui, un petit ange avec son petit caractère. » Dit-il en lui faisant un clin d’œil, sachant très bien qu’elle n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Une autre chose qu’il appréciait chez elle. Puis elle lui demanda s’il venait toujours, faisant bien sûr allusion au bal d’Halloween. « Bien sûr, je n’ai pas envie que tu me boude par après! » Dit-il en plaisantant. « Sérieusement, c’est certain que j’y serai. Je ne sais pas trop encore en quoi me déguiser par contre, tu as une idée toi? Question que nous soyons un minimum assortis? » Lui demanda t-il, ne pouvant s’empêcher de sourire en les imaginant tout les deux déguisés en quelque chose de parfaitement opposés l’un à l’autre.

Une vie, c’était très long en effet. Mais il ne se voyait pas avec une autre femme qu’elle. Parce que c’était la seule jusqu’à ce jour qu’il avait réellement aimé, avec qui il ne voulait pas seulement s’amuser pour la jeter après, la seule avec qui il avait envie de vivre des petites choses simples. « Soixante, soixante-dix…peu importe. C’est avec toi que je veux être et personne d’autre. D’ici ce temps-là on sera de vieilles peaux et on aura plein de petits enfants sur lesquels on donnera des coups de cannes s’ils ne sont pas sages! » Dit-il en rigolant, ayant du mal à s’imaginer en vieillard. C’était tout de même terrifiant comme image! « Mh…ouais, ce serait bien! Tu t’occuperais de moi si jamais je me blesse dans une mission d’auror? » Lui demanda t-il, sans se décoller d’elle, échangeant un baiser avec elle. Il était heureux d’être avec elle, il aurait voulu rester indéfiniment là dans ce parc près du lac en pleine nuit à ses côtés. « Mouais, avoue que ça te plait au fond. » Dit Lucas quand elle lui dit d’arrêter avec ses compliments car il n’était pas crédible. C’était au moins cela, il comprenait tout de même un minimum du langage des filles.

Les deux amants s’embrassaient de façon très passionnée quand tout à coup des bruits de pas se firent entendre. Il se sépara doucement de la jeune femme quand cette dernière l’entraîna derrière un buisson pour qu’ils puissent se cacher, ce qui le fit grandement sourire. Son corps collé au sien, il continua de l’embrasser tout en caressant son corps. « Que l’on me réveille jamais, dans ce cas. » Dit-il en souriant, reprenant possession de ses lèvres.