-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Loup! Loup! Ou es-tu?!

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Aleks N. Kolenkovitch

Aleks N. Kolenkovitch
Messages : 16


Loup! Loup! Ou es-tu?! Empty
MessageSujet: Loup! Loup! Ou es-tu?!   Loup! Loup! Ou es-tu?! I_icon_minitimeVen 12 Oct - 11:05

Cheyenne & Aleks
tumblr
« J’ai eu un ami qui se transformait en loup, je ne parle pas de la bête que l’on rencontre dans les contes pour enfants, pas de cet animal farouche qui a bien plus peur de l’homme que de l’homme de lui. Non, je parle bien de cette créature terrible, de cet esprit sauvage qui change un corps d’Homme en un monstre assoiffé de violence à chaque fois que la lune se fait ronde et blonde. Cet ami, ou devrais-je dire « mon ami » était une personne un peu particulière, cela faisait tellement longtemps qu’il vivait avec la bête qu’il en gardait quelques caractéristiques durant un ou deux jour avant et après que la lune est montrée ses divines rondeurs à tout le monde. Il avait en quelque sorte assimilé la créature, peut-être pour moins en souffrir, ou peut-être était-ce tout simplement un signe qu’il perdait à chaque fois un peu plus de terrain contre elle. Je n’avais jamais pensé à lui demandé s’il s’en était déjà rendu compte, je n’avais jamais pensé que cela s’avérerait utile et je pensais, comme je le pense aujourd’hui, qu’il ne comprendrait pas l’intérêt de ma question.
Cet ami, était donc professeur à Poudlard. Etrange endroit pour un loup-garou, n’est-ce pas ?! Peut-être un peu dangereux, et même plutôt risqué, mais il n’était pas le seul dans ce cas dans l’école de magie, et il ne fallait s’étonner de rien dans une école de magie, non ?! Mais revenons à mon cher ami. Il n’était pas ce que l’on peut appeler un joyeux-luron, il avait toujours cette mine triste, un peu ailleurs sur son visage. Cette mine qui laissait à penser qu’il ne ferait jamais le deuil de celle qu’il avait aimé, il y avait aussi cette tension palpable à laquelle il tentait d’échapper en fumant cigarette sur cigarette. Cet ami, n’était vraiment pas un homme facile à cerner et encore plus difficilement compréhensible, pourtant il lui arrivait parfois de s’ouvrir. Et étrangement, ces moments brefs d’ouverture venait toujours avec la lune. Il se sentait alors peut être un plus serein, perdant un peu de sa culpabilité au profit de l’animal qui n’éprouvé que légitimité dans son acte, il souriait un peu plus, et se faisait plus bavard. Bien sûr, cela ne donnait pas toujours le résultat escompté. Parfois, la violence prenait le déçu.

Je ne l’avais jamais vu se muer en la bête, il n’aimait pas tellement se montrer sous ce jour, et je pouvais le comprendre. C’était un peu comme mettre son âme à nu, son esprit était alors à vif et qu’importe tous les litres de potion tue-loup qu’il pourrait bien boire, cela ne changerait pas. C’était sa bestialité, son inhumanité qu’il dévoilait à chaque instant lors de ses nuits. Il avait beau de plus être dangereux, ne plus être qu’un énorme loup, il n’en restait pas moins la victime de la malédiction qui avait ruiné bien plus que sa vie. Cette nuit-là, je n’étais pas présent, mais je pense qu’il fit ce qu’il faisait tout le temps en ma présence. Chasser. Courir toute une nuit, s’élancer entre les arbres de cette sombre foret pour finalement s’écrouler le petit matin venu, s’endormir pour mieux se réveiller à peine une heure plus tard, réveillé par la rosée et le froid sur une peau nue. Il en est fini de la pleine lune pour cette fois, mais ce n’est qu’un court répit jusqu’à la prochaine.

Je sais que mon ami est quelqu’un de prévoyant, il aura caché quelque part dans la forêt quelques vêtements de rechange lui évitant alors de sortir du bois nu comme un verre et surtout à la vue de tous. Il a beau ne pas être quelqu’un à l’air avenant, il pense néanmoins beaucoup au confort de ses propres élèves, des plus jeunes comme des plus âgés. Il n’a pas besoin de ça. Cette école n’a pas besoin de rumeurs au sujet d’un professeur qui se baladerait nu dans la cour du château. Alors il préfère agir ainsi, il n’a pas toujours été ainsi, mais depuis que ses imprudences ont valu la mort de son épouse, il réfléchit bien plus à ce qu’il doit et peut faire, et c’est surement ce qu’il fait de mieux. Néanmoins tout ne se passe pas toujours comme il le souhaiterait, il n’a pas le don de double vu, il ne sait pas décrypter les signes du destin, et il s’enfonce sans vraiment trop savoir ce qu’on lui réserve dans cette vie qu’il trouve désormais sans saveur.
Il m’a d’ailleurs raconté qu’un matin comme les autres, un de ces matins un peu frais que l’on connaissait à la fin de l’été et ce même en Angleterre, il s’était réveillé aussi nu qu’un nouveau-né, et dans un état de saleté considérable, comme si son autre-lui avait apprécié de se rouler dans la boue pour chasser quelques parasites encore inexistant. Les cheveux emmêlés et la mine fatiguée, il avait alors fait comme à son habitude, retrouvant son chemin pour mieux retrouver la cache qu’il avait mis en place. Le soleil était encore bas dans le ciel, et les alentours commençaient seulement à se réveiller, les oiseaux s’égosillaient déjà, mais ils ne cessaient jamais vraiment de piailler, ces maudits piafs. Il n’y avait dès lors que peu de chance, presque aucune chance de rencontrer qui que ce soit entre les arbres de cette forêt, après tout personne ne s’y aventurait vraiment d’ordinaire alors pourquoi cela aurait il était différent.

Seulement, les habitudes ne sont pas toujours de bons exemples à suivre, si bien qu’au moment où il avait retrouvé ses vêtements et commencé à se rhabiller à la va vite, il avait entendu un craquement juste derrière lui. Il s’était retourné vivement, intrigué et lui qui s’attendait à ne trouver qu’un lapin ou peut être un autre animal de ce genre-là s’était retrouvée face à une femme sculpturale. « Nom de Dieu ! ». S’était-il écriait, quoi que cela fut à mon avis bien plus violent que cela, mais il préféra de loin, dans sa lettre, rester courtois. Puis il reprit ses esprits, pour en venir à ce qui semblait bien plus intéressant. « Mais que faites-vous là ?! ». »

Revenir en haut Aller en bas
Cheyenne E. Rosenbach

Cheyenne E. Rosenbach
Messages : 25


Loup! Loup! Ou es-tu?! Empty
MessageSujet: Re: Loup! Loup! Ou es-tu?!   Loup! Loup! Ou es-tu?! I_icon_minitimeDim 14 Oct - 18:40

Cheyenne avait passé une nuit affreuse, comme toujours presque. Enfin je dis cela car elle ne se souviendra jamais de ce qu'elle y a fait et pourtant, cela vaut le détour. Cela faisait désormais dix ans qu'elle vivait cela, à s'endormir à un endroit pour se réveiller ailleurs sans aucun souvenir de ce qui a bien pu arriver pendant tout ce temps. Elle avait ses petites habitudes de somnanbule si l'on peut nommer cela ainsi.Elle s'éveillait deux heures après s'être couchée qu'elle que soit soit l'heure. Elle passait plusieurs heures à errer dans les silencieux couloirs du château, telle une gardienne. Le moindre élève qui la croisait été sans nul doute obligé de la contourner ou de recevoir du sel dans les yeux en signe d'exorcisme rapide, alors qu'elle commençait à jeter un sort, parlant en suédois, langue que personne n'arrivait à comprendre et qui la rendait encore plus effrayante. Ses yeux étaient brillants et si éteints à la fois qu'on n'arrivait pas à percevoir ce qu'il pouvait bien se passer dans sa tête, elle même ne savait pas, elle était guidée par ses peurs, ses pulsions.

Son apparition devait être sans doute assez originale, les cheveux emmêlés, une robe d'été bleue, les pieds nus et les bras chargés d'un petite sac de sel qu'elle maintenait tout contre elle et la croix en bois de sa mère autour de son cou, comme une protection contre les Ténèbres de cette forêt. Son regard azur se porta sur l'homme qui lui faisait face, elle parlait d'une voix basse, très douce qui témoignait de son état de semi conscience. Je ne suis pas à moitié nue dans la forêt... Elle regardait sans le voir, son regard le traversait littéralement En vérité, elle était ici sans l'être et ce qu'elle disait, sortait de sa bouche sans qu'elle en ait le moindre controle. Chey n'avait jamais réellement connu Aleks et donc, le trouvait ici ans son état, n'était pas un grand choc pour elle, elle ne devait sans doute meme pas avoir conscience de qui il était à ce moment là, elle voyait juste un homme à moitié nu et passa vite à autre chose. Elle s'avançait doucement, ses pieds s'enfonçait dans l'herbe humide avec une facilité déconcertante qui lui était habituelle. D'instinct elle était venue ici, sans se rendre compte de ce qu'elle faisait, elle sentait l'important de sa présence ici. Bien entendu, elle avait été toujours très proche de la nature, vivant la plupart du temps dehors, elle y passait ses nuits lorsqu'elle n'était pas à Poudlard. Désormais, elle n'y allait que la nuit, lorsqu'elle ne s'en rendait pas compte. Elle en avait la preuve car elle s'y était réveillée à plusieurs reprises, mais avait tenté de ne as y aller, essayant plusieurs sorts, ayant peur de s'y rendre la nuit en état de somnanbulisme avancé, ça aurait été du suicide.

C'était la pleine lune cette nuit... Mauvaise chose... murmura t elle en continuant de marcher verser une poignée de sel derrière elle comme pour se faire un chemin à travers la forêt. Elle mrachait doucement, d'un pas gracieux et silencieux, elle semblait en rythme avec une musique intérieure. Un léger vent se mit relever doucement les pans de sa robe, elle ne sentait pas cette douce caresse et ne réalisait pas réellement où elle était. Inspirant profondément, elle s'arrête lache sa poignée de sel au ol et se retourne doucement. Un loup était ici. Sa voix est tremblante, elle lâche son sac de sel d'un air paniqué.

Revenir en haut Aller en bas
Aleks N. Kolenkovitch

Aleks N. Kolenkovitch
Messages : 16


Loup! Loup! Ou es-tu?! Empty
MessageSujet: Re: Loup! Loup! Ou es-tu?!   Loup! Loup! Ou es-tu?! I_icon_minitimeVen 19 Oct - 16:28

Cheyenne & Aleks
tumblr
« « Qui n’aurait pas été surpris par cette femme ?! Et je ne suis dès lors pas surpris que mon ami ait sursauté en se retournant vers elle, comme je ne suis pas le moins du monde surpris par sa réaction épidermique, mon ami n’était pas de ces personnes sujette au calme. Il avait le sang chaud, et son tempérament était naturellement emporté, si bien que ses sentiments aussi infimes soient ils prenaient toujours le dessus sur le reste. Je l’avais toujours connu ainsi, et le plus beau de ses sentiments ; son amour pour Sarah, avait été à la hauteur de la peine que sa disparition avait provoquée chez lui… Mais là, il ne s’agissait pas d’un sentiment aussi fort, il ne s’agissait ni plus ni moins qu’un peu d’inquiétude qui s’était finalement muée en un éclat bref et pourtant brillant de colère. Il n’aimait tout simplement pas se faire surprendre, personne n’aimait vraiment cela après tout…
Seulement cette femme qui l’avait surpris ne lui était pas totalement inconnue, et aussi folle pouvait elle paraitre, d’après ses dires, il ne l’avait jamais vu ainsi. Mais ce n’avait rien d’étonnant, pas plus pour lui que pour moi, il ne faisait plus vraiment d’effort pour aller vers les gens, et il n’en faisait absolument pas quand il s’agissait de drôle d’énergumène telle que le professeur de Divination. Cependant, il pouvait deviner au travers de ses mots et de cet air absent qu’elle n’était pas elle-même, que quelque chose la poussait à agir ainsi une force qui pouvait aussi bien être magique que naturelle. Lui, comme beaucoup d’entre nous n’avait jamais vraiment accordé de crédit à l’art de la divination, il avait toujours pensé qu’il ne s’agissait pour la plupart des cas que de supercherie d’hurluberlus qui ne cherchaient qu’un peu de reconnaissance en perdant les âmes à la dérive. Pourtant, il ne niait pas qu’il existait de véritables médium, de ces personnes qui rêvaient pour finalement oublier cet instant, continuant à vivre sans se rendre compte de cette porte ouverte sur un des avenirs possibles.
Sa colère brève s’était alors fait entendre. Un grognement sourd. De ces grognements qu’il ne pouvait faire entendre que les heures précédant et succédant la pleine lune comme une ultime trace de sa bestialité ravalée. Je l’avais déjà vu dans cet état-là, redressé, et presque vibrant sur le même rythme que ce grognement, ce n’était pas le meilleur moment pour l’approché. Assurément, s’il avait encore eut ses crocs, il lui aurait sauté à la gorge comme un chien furieux d’avoir été dérangé, comme un loup qui s’assure de ne plus retrouver ce désagrément sur ce territoire qui se trouve être le sien. Pourtant, à ma connaissance, aussi nombreux soient ses moments, ils n’avaient jamais blessé qui que ce soit, comme si son humanité le gardait lié à la réalité, l’empêchant durant ces rares instants de dépasser la limite.

Déjà elle s’éloignait, et lui la suivait des yeux, comme pour s’assurer qu’elle ne reviendrait pas vers lui, comme s’il avait quelque chose à craindre d’elle… Mais qu’avait-il au fond à craindre d’une créature aussi frêle et indubitablement complétement absente. Elle n’était à cette heure-là, rien d’autres qu’une pauvre enveloppe humaine vidée d’un esprit sain, et plein d’une folie presque furieuse. Il n’y avait rien d’autre qu’une vilaine impression, une mauvaise impression pour le pousser ainsi dans ces retranchements. Le grognement cessa. Et il détourna le regard. Les événements reprirent leur cours, et mon ami sans attendre, lui non plus, enfila cette épaisse chemise de coton que le temps avait abîmé mais qu’il aimait porter. C’était juste une habitude comme tant d’autres. Une habitude qui déconnectait un peu plus son instinct pour le compte d’une sociabilité un peu plus accrue. Juste assez pour lever les yeux vers sa collègue, et pour lui permettre d’articuler quelques mots à son attention.
« Hey ! ». Il n’y eut pas vraiment de réaction de la part de la demoiselle, elle continuait tout simplement à s’éloigner de lui, à s’enfoncer inconsciemment dans ces lieux qui n’étaient sûrs pour personnes pas même pour lui qui y passaient des heures. Néanmoins, il pouvait l’entendre marmonner, parler de choses qui allaient se passer comme dans une étrange divagation lançant de ci de là quelques poignées de sel. La chose lui semble idiote, et lui, se rapproche d’elle, près à la rattrapé alors qu’elle s’éloigne encore et encore. Mais avant même qu’il n’est pu l’attraper, elle se tourne vers lui l’air un peu paniqué, lâchant alors qu’il y a un loup dans les parages. Il esquisse un sourire contrit avant de soupirer, et de prendre la parole à son tour, il ne s’adressait qu’à lui-même, elle, elle n’était pas vraiment là. « Bravo. Bonne déduction, enfin ce n’est pas un secret ! »
Il la regarde encore quelques instants, il pourrait à cet instant lui tourner le dos, la laisser partir enfouie dans ses songes et faire comme s’il ne l’avait pas vu. Beaucoup de gens le penseraient capable d’agir ainsi, peu de ces personnes qui l’on déjà rencontré pensent qu’il est capable de sympathie, et pourtant, ils seraient surprit de tout ce dont il est capable. Oui, ils seraient assurément surprit de découvrir toute la fidélité de cet homme, de toute sa gentillesse, bien qu’elle soit assurément parfois un peu brusque. Brusque comme à cet instant où il la saisit par les épaules et se met à la secouer comme un prunier dont on voudrait décrocher les fruits. « Allez ! On se réveille ! ».
»

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


Loup! Loup! Ou es-tu?! Empty
MessageSujet: Re: Loup! Loup! Ou es-tu?!   Loup! Loup! Ou es-tu?! I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Loup! Loup! Ou es-tu?!

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
J'ai reçu ma lettre. :: Poudlard :: L'extérieur :: La Forêt interdite-