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Brett Grimley

Brett Grimley
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MessageSujet: + i've been alone with you inside my mind.   + i've been alone with you inside my mind. I_icon_minitimeLun 22 Oct - 16:40



and in my dreams, i've kissed your lips
A THOUSAND TIMES.

Le soleil réchauffe ta peau de marbre alors que, allongé sur l'immense étendue verte du parc de Poudlard, tu laisses ton regard divaguer parmi les nuages auxquels tu essaies d'attribuer une forme, un sens. Un peu comme pour ta propre vie. Ce qui s'est passé quelques jours auparavant te laisses songeur, inquiet et toujours légèrement surpris. Tu ne t'attendais définitivement pas à ça, à elle si près de toi, à son regard clairvoyant. Tu ne sais toujours pas quoi en penser, mais de toute façon, ça n'a pas grande importance. Après tout, c'est toi qui es parti, tel le lâche que tu es, l'imbécile qui prend toujours les mauvaises décisions, et tu es presque certain que, désormais, elle n'a même plus envie de te revoir. Tu soupiras en te mordant l'intérieur de la bouche. Evodia représentait ton Paradis, ton seul espoir d'être un jour heureux et c'était toi qui avais tout fichu en l'air. Tu n'arrivais toujours pas à y croire, et les souvenirs clairs comme de l'eau de roche de ces quelques instants merveilleux n'aidaient pas. Tu revoyais ses yeux étonnés alors que tu tournais les talons et tu imaginais sans peine ce qu'elle avait bien pu ressentir. De la déception, peut-être même une once de peine ou de colère. Tu ne lui en voulais aucunement, tu aurais certainement réagis de la même façon. Ces pensées tournaient en boucle dans ta tête depuis les trois jours qui s'étaient écoulés, et tu t'étais isolé dans ce petit coin du parc pour essayer d'y voir un peu plus clair. Cependant, malgré les heures passés étendu, à ressasser cette dizaine de minutes inlassablement, tu étais toujours aussi perdu. Devais-tu faire un pas vers elle, t'excuser ? Ou alors, la laisser tranquille en espérant qu'un jour, elle reviendrait ? Pour l'instant, ta couardise te faisait pencher pour cette deuxième solution que ton coeur détestait, pourtant. Alors que le soleil entamait lentement sa descente à l'horizon, tu décidais de tenter de te distraire en allant faire un tour du côté de la salle commune des Serpentard où tu espérais pouvoir trouver Minh ou Pinkberry. Tu te relevas, jetant, par habitude, un coup d'oeil circulaire autour de toi afin de repérer une certaine tête blonde. Chose qui ne tarda pas, elle état assise dans l'herbe, et devant elle se dressait l'idiot le plus fini que la Terre ait jamais porté, son sourire suffisant collé sur les lèvres. Instinctivement, tu te rapprochas d'eux, prenant garde à bien rester dissimulé dans l'ombre des grands arbres. Visiblement, Hunter s'amusait à remuer le couteau dans la plaie qu'il avait ouverte. Tu serras les poings. Tu ne le comprenais pas. Si tu avais eu sa chance, d'avoir Evodia à ses côtés, jamais tu ne l'aurais laissé filer, tu t'y serais accroché de toutes tes forces, de toute ton âme. Il tourna les talons sans un regard pour la jeune blonde. Fait qui te serra le coeur, puisque tu avais l'impression de lui avoir fait subir la même chose, quelques jours auparavant. Avec prudence, tu sortis de ta cachette, venant de planter près d'elle, tout en conservant une distance respectueuse. Tu appréhendais sa réaction, tellement … « Est-ce que … est-ce que ça va ? » Tes mains étaient moites et tu sentais tes joues qui commençaient à s'échauffer. Une réaction qui ne t'étonnait même plus. Tu savais désormais que tu étais incapable de te conduire normalement face à elle. « J'ai vu qu'il venait te casser les pieds alors … Enfin, je suppose que je suis la dernière personne que tu as envie de voir … » Tu baissas la tête, réalisant alors à quel point ces mots étaient vrais. Et blessants. « Je … j'y vais. Désolé de t'avoir embêtée. » Tu allais t'en aller, fuir, une nouvelle fois, mais sa douce voix te rappela à elle. Peut-être qu'elle ne te détestait pas tant que ça, finalement. Ou peut-être voulait-elle te passer un savon.
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Evodia Caulfield

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MessageSujet: Re: + i've been alone with you inside my mind.   + i've been alone with you inside my mind. I_icon_minitimeLun 22 Oct - 21:19




you are the strength that keeps me walking
find me here and speak to me
Avec une certaine distance de rêve, tes prunelles parcours les lignes que tu as écrite quelques minutes auparavant. De ton écriture soignée et appliquée, tu te rends compte que les mots que tu couches sur papier n’ont pas véritablement de raison d’être, et qu’ils ne sont pour ton destinataire qu’un amas de phrases qu’il ne comprendrait pas. Qui pourrait comprendre ce que tu ressens au plus profond de ta conscience ? Tu intériorises beaucoup trop pour pouvoir te confier aux membres de ton entourage et ta méfiance n’est pas pour t’y aider. Tes cheveux volent au gré du vent capricieux de cette fin d’après-midi que tu juges beaucoup trop longue, sans but ni raison. Pourtant autant, tu reprends le mouvement de tâche qu’est de répondre à ta figure maternelle qui ne cesse de s’inquiéter à ton sujet. Sa dernière missive laisse présager combien ton frère n’est pas étranger à l’affaire, il a dû sans aucun doute prendre ébruiter le fait que ton sommeil et ton attention font plus effet de zèle qu’autre chose. Tu esquisses un sourire à l’idée que ton jumeau continue de prendre soin de toi-même de loin, comme s’il était tes yeux profondément enfouis dans le noir. Puis tout naturellement ce sont ses yeux qui s’imposent à ton esprit. Ses prunelles d’une couleur verdoyantes qui sondent ton âme comme s’il pouvait lire en ta personne comme dans un livre ouvert. Tu soupires d’un bien être naissant qui t’arrache un sourire sincère aux bordures des lèvres avant qu’il ne s’essouffle face à un ricanement coutumier que tu ne connais que trop bien pour l’avoir beaucoup entendu à maintes reprises. Hunter te fait présentement face comme un maitre chanteur face à sa victime, fier et arrogant comme pouvait l’être un individu de sa trempe. Tu lèves tes pupilles au ciel peu désireux de converser avec un idiot sans discernement mais c’est énormément demandé. En ce qui te concerne votre histoire appartient désormais au passé, mais en dépit de toute chose la souffrance demeure encore bien vivace et palpable à surface de ta mémoire. Comment as-tu aimé un jeune homme pareil sans te rendre compte de sa véritable personnalité ? Tu étais beaucoup aveuglé par un amour unilatéral que tu as été stupide et minable. Pauvre petite blonde écervelée … Oui des paroles qui te parvienne malgré ta sourde oreille qui n’outre passe guère ton ignorance. Tu tentes de prendre le contre-pied de cette situation, de prendre de la distance avec la réalité comme tu sais si bien le faire mais les conseillers n’étant pas les payeurs, il dur de faire parfois la différence. Il t’accable un peu plus sur ton comportement naïf et stupide avant de t’envoyer en pleine figure une énième brimade mais tu n’en as que faire. « On peut savoir pourquoi tu portes les couleurs de Serpentard autour de ton cou ? ». Sa voix ricaneuse et roublarde s’évapore comme la brume lorsqu’il se dirige vers l’entrée principale du château. Et cette phrase sonne en écho ta dernière entrevue avec Brett alors que toutes tes interrogations et tes assertions n’ont pas véritablement trouvés de réponses. Tu replaces machinalement une mèche rebelle qui s’échappe de ta tresse revenant sur le côté de ta nuque, ta main droite glissant sur la grande écharpe que tu as pris soin de portée en attendant de pouvoir le revoir et la lui remettre. Tu soupires encore une fois, mais en songeant à cette poussière de souffle qu’il t’apporte tu ne peux que respirer pour espérer le meilleur. Tes doigts jouent avec le médaillon en forme de trèfle que tu portes depuis tant d’années, et tes yeux se laissent entrainer vers le lointain des nuages. Les branches des arbres qui s’agitent non loin de là attirent ton attention, et cette attention se pose derechef sur la présence de celui qui occupait tes pensées à ce moment précis. « Est-ce que … est-ce que ça va ? ». Sa voix devenue coutumière à ton oreille est toujours égale à elle-même bien que teinté d’une anxiété et d’une inquiétude qui semble le troubler au possible. Ton regard se focalise sur ses yeux d’une couleur rêveuse et tu y plonges sans hésitation car tu as besoin de sa chaleur pour apaiser ton cœur meurtri. Sur le moment tu te vois comme une égoïste, mais c’est une vérité contre laquelle tu ne peux lutter alors honteuse tu détournes légèrement le visage sur le côté. « J'ai vu qu'il venait te casser les pieds alors … Enfin, je suppose que je suis la dernière personne que tu as envie de voir … Je … j'y vais. Désolé de t'avoir embêtée. ». Tu secoues la tête face à sa réplique mais tu souris heureuse de l’attention et de la précieuse protection qu’il t’apporte. « Brett … tu veux bien rester un peu ? ». Lui dis-tu d’une voix douce et murmurée afin de l’empêcher de fuir comme il semblait vouloir le faire quelques minutes plus tôt. Tu tapes le parterre d’herbe fertile afin qu’il prenne place à tes cotés les yeux toujours rivés droit devant toi tel la ligne d’horizon qui signera l’apogée du soleil pour aujourd’hui. Ainsi vous vous retrouvez de nouveau proche l’un de l’autre dessinant un lien distancé par une limite limpide mais qui n’obéit qu’à la loi de l’invisible. « Ne penses jamais que tu m’embêtes au contraire … j’ai tentée de trouver un moment pour te parler mais ces trois derniers jours je suis parvenue à pas grand-chose. ». Tu reportes ton attention sur lui en le couvant d’un maigre sourire désolé de ne pas l’avoir trouvé avant. « Oh tiens au fait l’autre soir je n’ai pas eu le temps de te rendre ton écharpe l’autre jour … ». Poursuis-tu doucement en commençant à l’enlever de ton cou.


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Brett Grimley

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MessageSujet: Re: + i've been alone with you inside my mind.   + i've been alone with you inside my mind. I_icon_minitimeMar 23 Oct - 20:08



and in my dreams, i've kissed your lips
A THOUSAND TIMES.

Tu rougis sous l'assaut de son regard d'ambre, baissant les yeux en direction de l'étendue verdoyante qui s'agite doucement sous l'effet de la brise. Tu ne t'attendais pas à un contact aussi direct, brutal, qui laisserait ton âme toute pantelante. Des vagues d'émotions contradictoires déferlaient en toi. Cherchait-elle à t'atteindre, à travers tes yeux, une faille qu'elle avait pu aisément remarquer ? Ou voulait-elle simplement croiser tes yeux parce qu'elle en avait envie ? Cette dernière hypothèse ne fit qu'augmenter la rougeur de tes joues. Néanmoins, tu te forças à la chasser de ton esprit. Tu préférais t'éviter toute déception. Tu te sentais un peu idiot, planté ainsi, cependant, tu ne savais pas que faire pour y remédier. Elle se détourna alors de toi. Parfait, ta vue lui était insupportable, désormais. Tu tentas de te réfugier dans ton épaule, sentant ta lèvre inférieure trembloter. Et tout était entièrement ta faute, c'était le pire de toute cette histoire. Tu avais tant rêvé d'un moment comme celui de la bibliothèque, de vous, et c'était pourtant toi qui avais tout fichu par terre. Tu ouvris la bouche, tentant de dire quelque chose, mais aucun son n'en sortit. Pourtant, Dieu savait que tu en avais, des choses sur le coeur, qui auraient voulu sortir. Ton tour est passé, la chance a tourné, et tout ce qu'il te reste, désormais, ce sont des regrets. Tu n'as qu'une envie : fuir, aller te terrer, comme tu sais si bien le faire, puisque maintenant, tu sais que tu ne pourras jamais plus trouver la paix. Tu fais un premier pas en arrière, alors qu'elle te rappelle à elle, à ton plus grand étonnement. Se pourrait-il que … ? Tu secouas la tête. Pas de faux espoirs, tu allais encore plus souffrir sinon. Enfin, si c'était possible. « Brett … tu veux bien rester un peu ? » Tu hoches la tête, tordant nerveusement tes mains avant de t'asseoir près d'elle. Tu entoures tes genoux de tes bras, cherchant ainsi à te protéger quelque peu. Tu te sens si vide, si seul … Tu aimerais, toi aussi, trouver ton point d'ancrage pour le bonheur. Tu vois toutes ces personnes autour de toi évoluer, s'épanouir, main dans la main avec quelqu'un. Mais tes côtés, à toi, reste désespérément vide. Et c'est cette absence, ce manque, qui te fait souffrir. Alors, tu rêves, tu scénarises, tu imagines des moments qui, tu le sais, n'arriveront jamais. Enrouler tes bras autour de la taille d'Evodia, frotter ton nez contre le sien, être la cause de son sourire, déposer des baisers sur toutes les parcelles de son coeur, sentir ses doigts courir sur ta peau. Autant de choses qui te mettent du baume au coeur durant quelques minutes, avant de te blesser. Mais tu es prêt à tout, pour ces quelques minutes où la vie te semble un peu plus belle. Et tu te trouves ridicule, parce qu'il faut vraiment être pitoyable et désespéré, pour se complaire dans le pays des chimères. Mais pitoyable et désespéré, ne l'es-tu pas, au fond ? Tu voudrais pouvoir disparaître, devenir autre. De toute façon, ce n'est pas comme si quelqu'un risquait de te regretter. « Ne penses jamais que tu m'embêtes, au contraire … J'ai tenté de trouver un moment pour te parler mais ces trois derniers jours, je suis pas parvenue à grand-chose. » Tu fais abstraction de la première partie de sa phrase, étant décidé à te montrer ferme avec ton coeur d'artichaut. Tu te sens un peu honteux, devant ses dire, car pour la première fois de ta vie, tu as plus ou moins esquivé la jeune fille, retardant au maximum ce moment fatidique où tu allais voir, en direct, tes rêves s'effondrer. « Je … j'avais peur de te croiser, avoues-tu, penaud. » L'image même du garçon dont rêve les filles, te morigènes-tu. « Oh tiens, au fait, l'autre soir, je n'ai pas eu le temps de te rendre ton écharpe, l'autre jour … » Ses doigts s'attellent à dénouer ce qui t'appartient de son cou. Mu par un pseudo-instinct, tu déposes ta main sur l'une des tiennes, interrompant son geste. « Tu peux la garder … enfin, si … si t'en as envie, bien sur. » Tu brisas alors ce contact minime, comme brûlé. Tu as peur, d'ailleurs, un frisson qui ne doit rien au plaisir vient de remonter le long de ton échine. Peur de l'avenir, peur de ce qui pourrait sortir de sa bouche, peur de ce que tu pourrais ressentir. Après quelques secondes d'un silence qui t'est extrêmement pesant, un flot de parole que tu aurais préféré contenir s'échappe de ta bouche. « Je suis désolé Evodia … Tellement, désolé, si tu savais. Je me suis enfui, comme un idiot, comme un lâche, j'ai tourné les talons et je t'ai laissé là. J'ai eu l'impression de te traiter comme Hunter le faisait et ça … ça m'a brisé le coeur. Parce que je ne suis pas comme ça, tu sais. » Les trémolos de ta voix sont parfaitement perceptible, signe de l'agitation qui règne à l'intérieur de toi et de la douleur qui hante ton coeur. « Je sais que ça va sûrement t'effrayer, mais j'avais rêvé d'un tel moment des centaines de milliers de fois, et j'ai tout fichu en l'air. Je sais aussi que tu m'en veux, je le comprend, mais je … » Tu tournes tes yeux brillants d'émotion vers elle. « Ca me fait mal de penser que tu as mauvaise opinion de moi, parce que, même si ça va te sembler fou, encore une fois, moi je me suis attaché à toi et … » Les mots restent coincés dans ta gorge alors que tu caches ton visage dans tes genoux. Plusieurs larmes s'échappent du coin de tes yeux et tu sais que rien ne pourra les sécher, hormis ses bras. Chose à laquelle tu n'as pas accès. Tu essaies pourtant de faire stopper ce flot de larmes, ne voulant pas paraître encore plus ridicule devant la jolie Serdaigle.
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Evodia Caulfield

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MessageSujet: Re: + i've been alone with you inside my mind.   + i've been alone with you inside my mind. I_icon_minitimeMer 24 Oct - 13:25




you are the strength that keeps me walking
find me here and speak to me
« Je … j'avais peur de te croiser. ». Te confie-t-il d’une voix confuse presque embarrassée mais tu ne comprends toujours la portée réelle de ses paroles car il n’y a pas lieu de penser de cette manière. Tout un tas de question s’est imposée à toi la nuit qui a suivi votre discussion et de nombreuses idées hypothétiques te sont venues à l’esprit. Pour autant tu ne préfères pas émettre de possibilité parce que tu veux qu’il te les avoue de sa bouche et non pas qu’il se sentira obliger de te le dire. Tu l’acceptes déjà comme tel qu’il avec ses qualités et avec ses défauts et tu as l’impression qu’il n’en a aucunement conscience. C’est alors à toi de lui montrer que la vie sourit à tous même à ceux qui s’y attendent le moins. Votre rencontre n’a pas totalement été un hasard car il ne cesse de t’observer de loin depuis des années, alors pourquoi continue-t-il à se tourmenter dans des retranchements qui le blessent encore un peu plus chaque jour ? Tu voudrais tellement lui venir en aide plus qu’en parole et en vérité qu’il ne semble pas croire ni prendre pour acquis pourtant il tient votre amitié entre ses mains, mais sa conscience aussi funeste et hésitante soit elle ne peut l’entrainer davantage vers les limbes de la noirceur. Tu te le refuses catégorique et tu tiendras cette promesse formulée en trop toi et ta pensée intérieure. Alors que tu t’apprêtes en enlever l’écharpe qu’il t’a prêté quelques jours plus tôt tu sens l’une de ses mains se poser sur la tienne comme mettre un terme à ton geste. « Tu peux la garder … enfin, si … si t'en as envie, bien sûr. ». Ta surprise est agréable lorsque tu sens le contact de sa peau sur la tienne à la fois chaude qui t’électrise d’une façon que tu n’as pas ressenti depuis bien longtemps. Tu ne sais aucunement ce qui lui passe en travers de l’esprit mais tu aimerais tellement y être afin de cerner cette douleur qui semble alourdir son cœur. Tes mains restent accrochées à l’écharpe qui lui appartient mais semble désormais tienne, un sentiment de satisfaction intérieur se faufile mais ce dernier s’efface rapidement lorsque silence pesant trouve une porte de diction. « Je suis désolé Evodia … Tellement, désolé, si tu savais. Je me suis enfui, comme un idiot, comme un lâche, j'ai tourné les talons et je t'ai laissé là. J'ai eu l'impression de te traiter comme Hunter le faisait et ça … ça m'a brisé le coeur. Parce que je ne suis pas comme ça, tu sais. ». Son intonation de voix n’est plus la même, elle est beaucoup chevrotante à ton oreille ce qui te fait penser sans le moindre doute qu’il est tiraillé pas ses émotions et la situation. Sa détresse est visible à ta vision et tu te sens peiné de la plus sincère des manières et tes yeux s’embrument doucement mais certainement malgré toi. L’espoir qui vibre naturellement en ton être devrait naitre également chez lui, tu trouves cela tellement injuste lui qui est une personne si douce et bienveillante. Cependant ta colère ne cesse de grandir lorsque tu entends l’appellation d’Hunter dans sa bouche et surtout la comparaison qu’il peut faire entre eux. Impossible ! C’est juste le mot qui s’impose à toi à ce moment précis. « Tu ne peux pas te comparer à lui Brett … c’est juste impensable ! Tu n’es pas un imbécile alors arrête s’il te plait et … ». Tu es catégorique et ferme dans tes propos car il est temps qu’il cesse de se voir comme le monstre ou la bête noir qu’il n’est pas du tout. Seulement son émotion est tellement vive qu’il continue sur sa lancé. « Je sais que ça va sûrement t'effrayer, mais j'avais rêvé d'un tel moment des centaines de milliers de fois, et j'ai tout fichu en l'air. Je sais aussi que tu m'en veux, je le comprend, mais je … Ca me fait mal de penser que tu as mauvaise opinion de moi, parce que, même si ça va te sembler fou, encore une fois, moi je me suis attaché à toi et … ». Le silence scelle tes lèvres que tu plisses en une ligne mince. Tes yeux d’une incandescence verdoyante plonge dans les tiens. Ses prunelles transpirent une tendresse et une protection infinie à ton égard, sa bouche n’attend qu’une seule réponse de part et tu as envie de te cacher dans ses bras pour le montrer combien toi aussi tu attachais comme attirer vers lui. Il semble mettre des mots sur tes silences, comme il sait mettre de la tendresse dans les gestes qu’il pour ta personne. Des larmes perlent sur ces joues et il enfouit son visage entre ses genoux comme pour ne pas affronter la réalité. Sa réalité n’est cependant pas tout à fait la tienne, il fait erreur et il se trompe de chemin. Tu passes une main sur ton visage pour reprendre la maitrise de ton comportement. Assise sur tes genoux te place de manière à lui faire face alors que ta main relève doucement son visage vers le tien. « Tu n’as rien fichu en l’air Brett, rien du tout. Tu ne sais pas ce que je pense de toi parce que sinon tu ne dirais pas toutes ces choses absurdes. Je ne suis pas les autres et … ». Tu soupires doucement avec une discrétion murmurée pour reprendre le temps de trouver des mots afin qu’il te comprenne. Tu voudrais qu’il te sourit sans penser de manière néfaste. Ta main gauche se glisse dans la sienne pour y ressentir de nouveau cette tiédeur chaleureuse et agréable, et tu y accroches tes doigts. « … Je ne te jugerai jamais et tu ne m’as aucunement blessé. Ces moments arriveront encore Brett, parce que je tiens moi aussi à toi. ». Tu te sens légère, et presque enfin entière de lui parler avec une complicité que vous seuls semblez comprendre. Tu colles ton front au sien, et c’est paupières closes que tu laisses un petit sourire se dessiner sur tes lèvres. Doucement tu le regardes avant de serrer affectueusement ses mains dans les tiennes qui sont toujours aussi froides. « Je n’ai pas honte de toi, et les dires des autres ne font ni chaud ni froid alors n’est surtout pas … ne doute pas d’accord ? ». Lui dis-tu en essuyant doucement les larmes qui coulent le long de ses joues.
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Brett Grimley

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MessageSujet: Re: + i've been alone with you inside my mind.   + i've been alone with you inside my mind. I_icon_minitimeMer 24 Oct - 19:28



and in my dreams, i've kissed your lips
A THOUSAND TIMES.

La douleur qui te hantait était si prenante, si présente, qu'il t'étais impossible d'en faire abstraction. Peut importe le moment de la journée, ce que tu faisais, elle est était toujours là, prête à compresser ton corps et empoisonner ton âme au moindre signe de faiblesse. Tu étais arrivé à un point où tu n'avais plus l'impression de vivre. Mais plutôt de survivre. Tu traînais ta carcasse abîmé de couloirs en couloirs, de salles en salles, suivant une routine bien huilée qui te détruisait. Et le pire, dans tout ça, c'était que tu étais incapable de faire quelque chose pour y remédier. Tétanisé par une peur noir de la déception, tu préférais te complaire dans ta solitude plutôt que de tenter de la briser. Cette peur, viscérale, qui te tiraillait perpétuellement, tu savais très bien d'où tu la tenais. Des parents qui jamais n'avaient prêté attention à toi, des camarades qui ne semblaient pas te voir à cause de ta timidité maladive, des filles totalement indifférentes. Tu n'avais pas un semblant de confiance en toi car la vie t'avait fait subir trop d'épreuves qui avaient fini par te mettre à genoux. Et tu n'avais plus la force, l'envie, de te relever. Puisque tu étais destiné à une vie de tristesse, autant t'y habituer dès maintenant. « Tu ne peux pas te comparer à lui Brett … c'est juste impensable ! Tu n'es pas un imbécile, alors arrête s'il te plaît et … » Tu ne l'entends même pas, assourdi par la plainte de ton coeur. Pour une fois, tu aimerais juste que quelqu'un te tende la main, prête attention à toi, t'insuffle de nouveau l'espoir. Tu voudrais, rien qu'une fois, être celui que l'on choisit. Mais malgré ce désir ardent qui t'anime, tu sais que rien de tel n'arrivera jamais. Après tout, si tu étais un autre, tu n'aurais même pas envie de connaître ce garçon pathétique, étrange et légèrement effrayant. Tu étais différent, et c'était justement cela que l'on te reprochait. Trop doux, trop sensible, tu avais autrefois laissé des gens malintentionnés s'engouffrer dans ton coeur et le piétiner. Tu t'en mordais maintenant les doigts. Tu étais la seule personne en laquelle tu pouvais avoir confiance, et encore, seulement lorsque la pleine lune ne brillait pas dans le ciel. Tu sens sa main glisser sur ton visage afin de le tourner vers le sien, et tu résistes à peine, prenant simplement garde à ne pas croiser son regard. Tu te détestes de montrer un tel visage devant Evodia. Après tout, il est bien connu que les filles ne craquent jamais pour les minables qui pleurent comme des fillettes, seulement pour les méchants garçons qui finiront par leur briser le coeur. Et encore une fois, tu maudis la vie, dans son entièreté, et son injustice. Tu n'es pas quelqu'un de mauvais, tu n'as jamais répandu le mal au tour de toi, et pourtant, c'est bien toi qui souffres de maux incurables, alors que d'autres garçons au coeur noirci peuvent faire ce qu'ils veulent sans que cela leur retombe dessus. « Tu n'as fichu en l'air Brett, rien du tout. Tu ne sais pas ce que je pense de toi, parce que sinon, tu ne dirais pas toutes ces choses absurdes. Je ne suis pas les autres et je ne te jugerai jamais et tu ne m'as aucunement blessé. » Tu sens sa petite main venir chercher la tienne, mais tu réagis à peine, anesthésié par la douleur qui irradie ton corps dans on intégralité. « Ces moments arriveront encore Brett, parce que je tiens moi aussi à toi. » Tu secoues la tête. Comment le pourrait-elle ? « T'es très gentille d'essayer de me réconforter, fis-tu en caressant du bout des doigts la paume de sa main. Mais ça, je le savais déjà. » Tu lui adresses un petit sourire, lui montrant que tu apprécies son geste. Evodia désirait sûrement devenir une bonne amie, quelqu'un à qui tu pourrais parler, avec qui tu pourrais passer du temps en toute innocence. Mais ce n'était pas ce que tu attendais, ce que tu voulais. Non, ce dont tu avais besoin, c'était d'un coeur qui mettrait pour le tien, d'yeux qui se poserait amoureusement sur ta personne, de doigts qui ne chercheraient que le contact de ta peau, de mots doux susurrés à ton oreille. Ce dont tu rêvais, c'était de l'amour, du vrai, celui qui saurais te transporter dans un autre monde, mais tu doutais plus que jamais de le trouver un jour. Et sans amour, la vie valait-elle réellement le coup d'être vécue ? C'était une question qui te hantait, un peu plus chaque jours. Son front vient se coller au tien, et tu te sens frissonner. Voilà le genre de contacts que ton coeur attendait, tu fermas les yeux, profitant de ce moment éphémère, respirant la douce odeur de sa peau. Tu sens ses mains serrer les tiennes, tentant sans doute de te faire décrocher un mot. Mais tu restes interdit, muré dans un mutisme que tu aimerais pourtant plus que tout briser. « Je n'ai pas honte de toi, et les dires des autres ne me font ni chaud, ni froid, alors n'est surtout … ne doute pas d'accord ? » Tu esquisses de nouveau un fugace sourire. Evodia te voyait sans doute comme cet ami potentiellement intime sur lequel elle pourrait se décharger, sur lequel elle pourrait compter. E tu acceptais ce rôle, bien que tu saches qu'il te ferait sans doute plus de mal que de bien. Car tu serais là, toujours prêt à la rattraper, mais toi, qui serait ton filet de secours ? Qui serait là pour t'empêcher de te fracasser à terre ? Personne. Ton coeur se serra, et tu te mordis violemment l'intérieur de la bouche pour ne pas laisser s'échapper d'autres larmes. Ses doigts caressaient à présent tes joues, cherchant à faire disparaître tes larmes. Au moins, elle ne semblait pas totalement rebutées par ta misérable personne. « Désolé pour … ça. C'est totalement stupide et pitoyable. » Tu lui fis une petite grimace, cherchant à lui montrer que tu regrettais de t'être laissé aller ainsi. Tu voudrais l'attirer à toi, nicher ton nez dans son cou, récupérer ses mains. Afin de chasser de telles pensées, tu préfères baragouiner une phrase sans queue ni tête. « T'es vraiment quelqu'un de bien, Evodia … et quand tu l'auras choisit, il aura beaucoup de chance… » Tu espérais simplement que la prochaine personne que son coeur choisirait se montrerait digne d'elle. Tu espérais qu'elle puisse connaître, elle aussi, la félicité de l'amour, même si c'était à tes dépends. Tu glissas une mèche rebelle derrière son oreille, avant de regretter aussitôt ton geste. Tu ne pouvais plus te permettre d'agir comme ça, tu ne pouvais pas entretenir la flammèche d'espoir de ton coeur, sinon, la chute risquait d'être encore plus dure. « En tout cas, je suis content que tu ne sois pas en colère après moi. J'aime beaucoup parler avec toi, tu sais, c'est comme si tes paroles avaient une sorte d'effet magique. Je me sens toujours bien, après. » Tu avais conscience de te lancer sur un terrain absolument inintéressant comparé aux autres questions à son propos qui te taraudaient.
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Evodia Caulfield

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MessageSujet: Re: + i've been alone with you inside my mind.   + i've been alone with you inside my mind. I_icon_minitimeJeu 25 Oct - 15:43




you are the strength that keeps me walking
find me here and speak to me
La douceur que tes prunelles posaient sur le monde avait souvent le don d’être bénéfique au reste du monde comme un second souffle d’espérance pour celui que tu côtoyais. Tu as grandi dans l’amour partagée, l’amour collectif dans les bons comme dans les mauvais moments. La chaleur d’un foyer aimant où les instants de complicités n’ont de cessés de se multiplier. Tu te souviens encore les mots de ta mère le jour de ton départ pour l’école de magie, elle décrivait comme une aventure magnifique et remplit de découvertes où tu devrais comme à ton habitude user de ta tolérance. Les apparences de ta vie sont si lointaines de la réalité à laquelle les personnes se cantonnent et tu courbes le dos pour intérioriser toute la solitude qui peut apparaitre dans ton regard d’ambre bien trop impassible, bien trop ensevelit sous les décombres d’un caractère de vie auquel tu n’aspire plus. Tu as connu la protection et l’amour d’un frère, l’attention et la bienveillance d’une mère, la fierté et la joie d’un paternel, les rires et imprévus de l’amitié, les charmes et la souffrance de l’amour ainsi que le rejet horrible et difficile du mensonge et de la trahison. Cette situation t’a ébranlée d’une manière dont tu n’imaginais pas le moins du monde l’existence, et que tu regrettes d’avoir un jour connu. Ta confiance à subit les déboires et les conséquences de cette histoire et ta conscience intérieure ne cesse de ricaner face à ce moment où tu entends les paroles de ton interlocuteur. Tes propos ne semble lui faire ni chaud ni froid, comme si de la simple musique venait à jouer dans ses oreilles. Tu ne comprends pas, et tu n’as plus réellement envie de comprendre. Rejette-t-il le monde par acquis de conscience ? Fait-il en sorte de prendre le coté péjoratif de la vie parce que ses meurtrissures n’obéissent que par un aspect de sa vie qu’il tente de faire disparaitre comme en être la victime la plus primaire. L’homme est un prédateur pour la vie, et cette dernière le chasse avec la mort. L’existence humaine est un combat de tous les jours, et cette pensée d’aveugle d’une colère vierge et blanche que tu contiens intérieurement. « T'es très gentille d'essayer de me réconforter. Mais ça, je le savais déjà. ». Pauvre petite Evodia, tu es tellement naïve à croire que l’humain est foncièrement bon de nature ! Tu entends de nouveau cette réplique de la voix acerbe de ton ex-petit ami, que tu as ignorée avec une nonchalance bien révisé et pourtant tu te maudis de cette vérité qui porte bien pourtant son de nom de réalité. La caresse de ses doigts sur ta paume t’apaise quelque peu et te fais relever le regard vers son visage que tu ressens comme une chimère. « Désolé pour … ça. C'est totalement stupide et pitoyable. ». Un sourire maladroit et presque forcé vous sert d’échange, mais tu baisses directement ton regard vers la pelouse verte et fertile du parc. Tu ne trouves rien à dire et tu sens encore moins capable de lui faire face désormais. Tu as peut être étais beaucoup trop ouvert avec lui, beaucoup trop complice lui qui n’a toujours connu que l’ombre des tableaux du château, l’ombre même de son cœur. Tu sais au fond de toi que te blesser est bien la dernière chose qu’il désire comme la pluie qui intervient par un bel après-midi de printemps agréable et coloré. Qu’a-t-il bien pu se dérouler pour que tout bascule de cette manière ? Tu te sens étrangement perdue comme si tu partie de espoir n’était plus aussi vivace qu’avant, tu sembles perdre pied. « T'es vraiment quelqu'un de bien, Evodia … et quand tu l'auras choisit, il aura beaucoup de chance… ». Sa réplique soudaine bien que sincère au ton de sa voix te fait légèrement rire d’une intonation moqueuse que tu caches dans une grimace lassé et soupirante. Ton conscience intérieure est en ébullition car un torrent d’informations et d’hypothèse concernant le brun ne cesse de danser en une réflexion limpide. Ton esprit n’entend plus que les murmures qui vagabondent dans ta tête et tel un tambourin le vent s’échoue dans tes cheveux rebelle. Brett replace alors l’une de tes mèches sauvages derrière ton oreille, et tu te surprends à sentir la chair de poule de parcourir les bras et par instinct tu recules alors que sa voix calmement enjôleuse poursuit. « En tout cas, je suis content que tu ne sois pas en colère après moi. J'aime beaucoup parler avec toi, tu sais, c'est comme si tes paroles avaient une sorte d'effet magique. Je me sens toujours bien, après. » . Tu le toises d’une expression faciale impassible et dénuées d’expression pour ne plus de laisser aller à tes élans d’intentions qui pourrait te nuire par la suite et pourtant tu as tellement envie de le prendre dans tes bras pour lui dire ce que tu as sur le cœur. Lui avouer combien tu apprécies ce regard silencieux qu’il pose sur toi lorsqu’il t’observe de loin, ou encore lui dire combien ses yeux te donnent le courage de croire à nouveau en confiance humaine. Mais lui confier tout cela reviendrait à subir une nouvelle vague de déception et cela tu ne le veux plus. « Arrête de me mentir Brett, s’il te plait … car si vraiment mes paroles était une potion magique tu serais en train de vivre pleinement tout ce que tu es en train de me dire. J’aime aussi beaucoup parler avec toi mais je veux que tu sois honnête. ». Ton visage se fige sur lui d’une moue sincèrement véridique, car le sentiment de vérité se lie sur tes traits. Tu croises tes bras sur ta poitrine pour te donner plus de constante dans ton action car tu sens comme plus confiante. On a pour habitude de te percevoir comme une petite blonde bien sage ayant beaucoup d’esprit, cette vision de ta personne est vraie, certes, mais le contraire existe également au fond de toi. Tu inclines ta tête en direction de ses prunelles d’un vert éclatant alors que ton raisonnement continue son cheminement vers ce qu’il attend de toi mais surtout ce qui le pousse à être l’ombre de lui-même. Un silence s’impose de lui-même dans votre dialogue te permettant ainsi de prendre le recul nécessaire pour lui parler calmement avec le timbre de voix qui est le tien, et cette humilité qui t’appartient. Puis tu commences à comprendre enfin, pas tout à fait mais tu sens que tu intérieurement sur la bonne voie. « Depuis des années tu me regardes de loin, pourquoi Brett ? Pourquoi moi ? Il y a quelque chose qui au fond de toi t’empêches de me dire ce que tu ressens au fond de ton cœur et tu … ». Tu sais que son lourd secret entrave ses faits et gestes, met un frein à sa vie et à ses envies les plus enfouis en son for intérieur. Tu t’abaisses alors de nouveau à sa hauteur et même si la lueur dans tes yeux est beaucoup plus conciliante et douce, tu gardes cette réserve pour ne pas être déçue. Car soit honnête envers toi-même Evodia ? Perdre le contact avec lui fragmentera un peu plus la carapace de verre que tu as dressé tout autour de toi. « Tu possèdes un secret c’est ça ? Et il t’empêche d’être toi-même, de vivre la vie que tu désires. Si tu t’intéresses à moi c’est pour que je t’aide non ? Ou alors c’est pour m’avouer quelques choses que tu as peur de me dire … Vivre le rejet … c’est ça tu ne veux pas le vivre ... ».
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